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Un coeur en transit
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Un coeur en transit
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11 septembre 2008

Un cœur en transit

            Samedi matin, réveillé tôt par le désir de te revoir une dernière fois avant ton départ, je m’installe sur les marches qui bordent ma porte, ces marches encore chargées du souvenir de ta présence. Buvant mon café, assis là, je t’imagine posée à coté de moi, ton corps frôlant le mien regardant le ciel, le louant de nous avoir offert l’un à l’autre. Le soleil m’inonde de son rai salvateur et j’attends patiemment que tu sortes de l’hôtel pour un dernier au revoir. En attendant, je me repasse inlassablement la soirée d’hier repensant au refus de t’embrasser, regrettant presque mon geste, j’ai tant d’amour à te donner mais je reste persuadé que c’était la meilleure solution ; ne pas être ton « boy-friend » ne m’empêchera pas de t’aimer autant.

            Ca y est, tu apparais à la porte de l’hôtel, portes tes bagages jusqu’à la voiture afin de venir enfin vers moi. Une simple accolade pour nous saluer et aussitôt je réitère cette promesse que je t’ai faite. Tous les deux, le cœur serré de nous quitter, nous nous laissons dans cet ultime au revoir. Je sais que je n’occuperai désormais mon temps libre qu’à l’accomplissement de ma promesse.

            Durant les petites semaines qui ont suivies ton départ, ma préoccupation première fut de converser avec toi par mails interposés, étant le seul moyen de contact que tu m’ais laissé. Préparer un voyage n’est pas forcement une mince affaire surtout lorsqu’on ne sait que peu de choses sur la personne que l’on désire retrouver. Où aller, quand y aller et par quels moyens, sont autant de choses qu’il me faut planifier. Ma première idée était de te retrouver mi-aout, dates habituelles de mes vacances, mais ton planning étant différent du mien, tu ne pouvais débloquer qu’un créneau entre le 30 aout et le 12 septembre. Pas de soucis pour moi, je prends mes vacances quand je le désire, mais une fois la date choisie, je ne sais par quel coup du diable, tu m’as laissé sans nouvelles et j’ai bien du me débrouiller seul pour les autres réponses dont j’avais besoin…

            Où aller ? Après quelques recherches, j’ai appris que tu étais scolarisée à Mechelen, ville située à quelques kilomètres de Brussel. Maintenant, comment m’y rendre ? La voiture m’étant interdite, faute d’avoir perdu mon permis, je dois donc choisir un autre moyen de locomotion et le train me semble être le transport le mieux approprié. Puis la question la plus importante, où dormir ? Les chambres d’hôtel étant trop onéreuses pour ma modeste bourse, je dus me rabattre sur les auberges de jeunesse ; et il y en a justement une à Mechelen proche de l’établissement où tu es scolarisée. Malheureusement ils ne peuvent m’héberger que jusqu’au 6 septembre, il me faudra donc trouver un autre endroit pour les nuits comprises entre le 6 et le 12 septembre ; mais pour l’instant, pas de préoccupation, j’aviserai sur place.

            Il ne me restait qu’une seule chose à faire avant de partir, apprendre quelques rudiments de la langue flamande, j’estime qu’on ne peut pas débarquer dans un pays étranger sans en connaître, ne serais-ce qu’un peu, la langue ; ce qui me donna l’impression que le temps s’écoula bien vite. Le seul nuage dans ces préparatifs fut, je dois l’avouer, le fait de n’avoir eu aucune nouvelles de toi durant le dernier mois, surtout que je ne sais toujours pas où tu habites et si tu seras bien là durant mon séjour ; mais le ciel m’aidera à trouver le chemin de ma destinée, ça, j’en suis sur. Je peux donc me rendre à la gare sans me soucier, je sais qu’il ne m’arrivera que ce que les dieux ont voulus pour moi.

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